Discours de Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement

A l’occasion de l’Atelier régional pour l’Afrique centrale des modalités de mise en œuvre de la programmation 2015-2018 de l’OIF
(Libreville, le 28 avril 2015)
                                             






Monsieur le Directeur du Bureau régional de la Francophonie pour l’Afrique centrale,

Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,

Mesdames et messieurs les correspondants nationaux et responsables des structures francophones,

Distingués invités

Mesdames, Messieurs,

 

Il m’est particulièrement agréable de Présider à l’ouverture de l’Atelier régional pour l’Afrique centrale sur les modalités de mise en œuvre de la programmation 2015-2018 de l’Organisation Internationale de la Francophonie.

Je voudrais avant tout, souhaiter la plus cordiale des bienvenues et un agréable séjour à tous ceux qui ont fait le déplacement de Libreville, dans le cadre de cet Atelier régional.

Après, la grande rencontre francophone tenue à Dakar les 29 et 30 novembre 2014, qui a marqué un tournant important dans le fonctionnement de l’Organisation Internationale de la Francophonie, il s’avère opportun de se retrouver ce jour, pour revisiter ensemble l’un des importants documents adoptés à cette occasion par les Chefs d’Etats et de gouvernements membres de l’OIF.

 

Mesdames, Messieurs,

La communauté francophone et le Gabon en particulier, se réjouit de ce qu’au Sommet de Dakar, la Francophonie a su confirmer sa vocation d’acteur majeur des relations internationales contemporaines, mais surtout de partenaire au développement.

C’est tout le sens de son nouveau cadre stratégique, expression d'une volonté de consolider les acquis, d’innover, de s'adapter et de répondre aux défis de ce monde en constante mutation, pour assurer, à terme, le développement de nos pays.

En effet, l’action de la Francophonie, de plus en plus visible dans les processus de développement de ses pays membres, fait réaliser qu’elle est une chance, une opportunité que nous gagnerions à prendre en compte dans la définition et la mise en œuvre de nos politiques publiques aussi bien dans le domaine de l’éducation, la formation, l’environnement, le développement durable, les négociations internationales, la culture, et bien d’autres.

De fait, cet espace solidaire qui nous rassemble autour d’une langue et d’autres valeurs communes se révèle être un lieu d’échanges et de partenariat multisectoriels tels que très justement présenté dans le nouveau Cadre stratégique de la Francophonie et la programmation quadriennale que propose l’OIF à ses Etats et gouvernements membres.

Cette action de l’OIF en direction de ses Etats membres nous oblige à opérer des réajustements nécessaires de nos pratiques dans la gestion des programmes de coopération au bénéfice de nos populations.

Le Gabon, pour sa part, porte un intérêt certain à la coopération avec l’Organisation Internationale de la Francophonie. C’est tout le sens de l’instruction donnée au Gouvernement par le Président de la République, Chef de l’Etat Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, lors du Conseil des ministres du mardi 23 décembre 2014, pour qu’une réflexion substantielle soit menée sur la redynamisation de la coopération entre notre pays et l’OIF.

C’est dans cette vision que j’ai mis en place, sous ma coordination, une commission interministérielle dont les travaux ont débuté le jeudi 16 avril dernier par la réunion du Comité technique. Les représentants des ministères concernés sont d’ailleurs ici présents.

 

Mesdames et Messieurs les représentants de l’administration gabonaise

Vous allez bénéficier d’une séance d’information sur la nouvelle programmation de l’OIF et sur les modalités de sa mise en œuvre. Je vous recommande de mettre à profit cette opportunité pour vous imprégner au mieux de cet important document de travail.

Chacun dans le domaine qui est le sien doit pouvoir se l’approprier afin de contribuer de manière efficiente à l’élaboration d’un document complet en phase avec les orientations contenues dans le Plan stratégique Gabon émergent, à soumettre au Président de la République, Chef de l’Etat, selon ses très hautes instructions.

A nous membres du Gouvernement, cette haute instruction du Président de la République doit nous amener à prendre toutes les dispositions pour, non seulement prendre part à la réflexion au sein dudit Comité interministériel, mais aussi et surtout, à contribuer à la mise en œuvre effective des différents projets déclinés par les plans de développement proposés par l’OIF.

Je voudrais rappeler, ici, que la redynamisation de notre coopération avec l’OIF et les résultats positifs escomptés doivent intégrer le plan d’action gouvernemental.

 

Mesdames, Messieurs

Point n’est besoin de noter que ma présence parmi vous à cette rencontre, s’inscrit dans la parfaite vision de Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, de donner à l’Organisation Internationale de la Francophonie une place de choix parmi les partenaires qui nous accompagnent sur le chemin de l’émergence.

Avant de clore mon propos, je voudrais tout naturellement exprimer la satisfaction et la reconnaissance du Gouvernement gabonais pour la nomination de notre compatriote Jean Pierre NDOUTOUM aux hautes fonctions de Directeur de l’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable (I.F.D.D.), preuve du dynamisme de notre diplomatie. Je lui souhaite beaucoup de réussite dans ses fonctions.

Tout en félicitant, une fois de plus, les initiateurs de cette entreprise et souhaitant plein succès à vos travaux, je déclare ouvert l’atelier régional pour l’Afrique centrale sur les modalités de mise en œuvre de la programmation 2015-2018 de l’OIF.

 

Je vous remercie