Communiqué de presse du Ministère des Affaires Etrangères, suite au décès survenu le 20 octobre 2015, à Tunis, de Madame Julie MBOUMBA MOUSSADJI épouse KOMBILA

 Le Ministère a appris avec une vive émotion, le décès survenu le 20 Octobre 2015, à Tunis, de Madame Julie MBOUMBA MOUSSADJI épouse KOMBILA, Premier Secrétaire de l’Ambassade du Gabon en Tunisie.  

Face au déchaînement incontrôlé d’une certaine presse, faisant état de ce que Madame KOMBILAn’aurait jamais fait l’objet d’une prise en charge quelconque de la part de l’Etat, le Ministère des Affaires Etrangères se voit dans l’obligation  de restituer les faits dans leur stricte réalité. 

Madame KOMBILA, épouse de Monsieur Jean-Claude KOMBILA, Conseiller Culturel à l’Ambassade du Gabon en Lybie, avec résidence en Tunisie, avait été nommée en rapprochement d’époux dans les différents postes d’affectation de ce dernier depuis 2005. Après la Russie et l’Afrique du Sud, elle bénéficiait depuis 2012 et ce jusqu’à son décès, d’un décret de nomination en qualité de Premier Secrétaire de l’Ambassade du Gabon en Tunisie.

Or, Monsieur KOMBILA qui a été admis à faire valoir ses droits à la retraite depuis cette même période, et qui devait regagner le Gabon, s’y était refusé, arguant que, d’une part son épouse était encore en fonction et d’autre part, qu’elle commençait à suivre des soins de santé à Tunis. A titre personnel, celle-ci s’est même rendue en France pour y poursuivre lesdits soins.

Pour ce qui est de la couverture santé, Madame KOMBILA bénéficiait à travers sa Famille, et ce, au même titre que toutes les autres familles de diplomates gabonais, d’une prise en charge de l’Etat. C’est en cela qu’en 2013, par exemple, elle s’est vue octroyer un montant de 10 290 euros (soit 6 739 950 FCFA). En 2014 et en 2015, des prises en charges de l’Ambassade ont permis de supporter quelques frais médicaux.  Pour rappel, Madame KOMBILA est décédée dans un établissement hospitalier de Tunis, dans lequel elle était internée sur initiative et à la diligence de l’Ambassade. 

 

Par ailleurs, en ce qui concerne la prise en charge médicale par la CNAMGS, il faut préciser que cet organisme public ne prend pas en charge les diplomates en poste à l’extérieur.

Il y a lieu de souligner que, Madame KOMBILA qui souffrait d’un cancer qui s’était généralisé, aurait pu être prise en charge à Libreville, au Centre de Cancérologie d’Angondjé, si la famille avait consenti à regagner le Gabon, comme prévu, après la retraite de Monsieur KOMBILA en 2012. Ce dernier a d’ailleurs joui d’une allocation au titre du fret maritime pour leurs effets personnels, le 30 août 2013.  

Le Ministère des Affaires Etrangères qui déplore cette situation, s’indigne du traitement insidieux qui en est fait par une certaine presse. Il regrette profondément la perte d’une collaboratrice qui, des années durant, aurait contribué à la bonne marche des ambassades auprès desquelles elle avait été affectée. Il présente à la famille éplorée ses condoléances les plus attristées.   

 

                                                                            

                                                                      Fait à Libreville, le 21 octobre 2015